Sur le chemin de l’éveil, on meurt un millier de fois toujours pour renaître un peu plus près de notre essence authentique. Parfois, ce sont de petites choses et des illusions qui meurent et parfois, une destruction totale de l’ancienne version de nous-mêmes.
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Si nous sommes sur le chemin du féminin sacré, ce cheminement pour ressusciter l’âme féminine sur la planète, cela peut nous amener dans certains endroits sombres et ombrageux. C’est notre moi supérieur qui nous guide pour se reconnecter et réclamer des parties de nous blessées et inconscientes prises dans la souffrance. Elles ont besoin d’être intégrées, pour ensuite, renaître pleinement dans notre lumière et dans notre pouvoir.
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Ce grand chemin initiatique dans notre monde souterrain (nos parties inconscientes) est un peu comme le mythe de la Déesse Inanna qui visite sa sœur sombre Ereshkigal, reine des enfers, dans le « underworld »(qui représente l’inconscient et notre enfer personnel). Lors de sa descente, à chacune des 7 portes elle doit enlever un symbole de pouvoir; ses bijoux et beaux vêtements (perte de nos ressources et d’illusions sur soi-même) pour finalement arriver en bas nu et démuni. Elle est consumée par la noirceur de sa sœur qui la tue ( elle meurt pendant 3 jours (qui représente mourir à l’ancienne version de soi-même)) pour finalement être ressuscitée par la grâce divine, revenir vers la lumière et devenir la reine du paradis.
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Ce mythe représente l’ultime cheminement, la descente en soi-même pour intégrer toutes les parties de soi et renaître dans notre pouvoir. Parfois, on veut avancer, mais le seul endroit où aller est dans les profondeurs de notre être pour faire face à nos ombres et les intégrer. C’est une grande initiation pour faire face à soi-même et réaliser que nos plus grandes forces se trouvent également dans nos parties blessées lorsqu’on arrive à se libérer de la souffrance.
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Je suis moi-même passé par ce cheminement intense qui a duré plus d’un an et j’en suis encore à intégrer l’expérience et à redonner naissance à ma reine du paradis intérieur. J’émerge profondément transformée et prête à fleurir dans mon essence féminine authentique.
